


Nous sommes partout, mais rarement là où se prennent les décisions.
Nous sommes des millions à vivre en marge des décisions mais au cœur du pays. Représenter, ce n’est pas être montré, c’est être écouté, reconnu, et acteur. Nous voulons faire société autrement, avec justice et responsabilité.
Nous sommes des visages de la France, de toutes les origines et de toutes les religions, en situation de handicap, croyants, athées, de toutes les orientations sexuelles, nés ici ou ailleurs, issus des villes comme des campagnes, de la gauche, de la droite, du centre ou d’aucun bord.
Et pourtant, nous sommes tolérés plus que reconnus. Consultés plus qu’écoutés. Affichés plus que choisis.
Assez du décor. Assez du symbole creux.
2025 sera un tournant.
Nous voulons le pouvoir, les responsabilités, écrire l’Histoire, pas la subir.
Il est temps, aujourd’hui, de renouer avec le véritable universalisme.
Nous ne voulons plus être une caution, nous voulons être une force.
Nous ne voulons plus être une variable d’ajustement, nous voulons être une évidence.
Nous ne voulons plus être des faire-valoir, nous voulons être des décideurs.
Nous ne voulons plus être des quotas, nous voulons être des modèles.
Nous ne voulons plus jouer les seconds rôles pour remplir l’office de la diversité.
Nous voulons être des têtes d’affiche.
Yanis Bacha
Initiateur du mouvement

Qui êtes-vous ?
Je suis un enfant de la République. Issu de la diversité, j’ai grandi avec la conviction que les promesses d’égalité et de fraternité ne devaient pas rester des mots, mais devenir réalité pour toutes et tous. J’ai été journaliste sportif dans une grande chaîne de télévision, avec cette envie constante de donner à voir, de faire comprendre, de créer du lien. Mon parcours est aussi marqué par une myopathie — une part de moi, mais qui ne m’a jamais défini. Animé par le désir d’agir, je me suis engagé très jeune à 15 ans dans la vie politique, jusqu’à me présenter aux élections législatives en 2022.
Pourquoi Tête d'affiche ?
Parce qu’un jour, j’ai compris qu’on pouvait être mis en avant sans être réellement écouté. Parce que j’ai vu, de l’intérieur, un monde qui valorise parfois plus les symboles que les idées. On m’a mis en lumière, on m’a pris en photo, invité à des réunions… Et quand vient mon tour de m’exprimer, on me fait vite comprendre qu'il faut laisser faire les autres... Ce n’est pas une question de personnes malveillantes. Mais d’un fonctionnement bien ancré. Une mécanique, un réflexe collectif à déconstruire.
Tête d’affiche, c’est un appel, une réponse collective à cette réalité. Un mouvement pour redonner du sens à la promesse républicaine d’universalité. Un espace pour celles et ceux qui, comme moi, ont parfois eu le sentiment d’être visibles sans être écoutés. Avec des amis qui partagent ce vécu, on s’est dit qu’il était temps d’ouvrir un nouveau chapitre. Et ce chapitre commence maintenant.